Septembre 2014 | Vol.5 | N°3

 

Mot de la rédaction

Le dossier de ce numéro porte sur les cadres nationaux de qualifications. En 2014, 142 pays sont en phase de planification, de développement ou d’implantation d’un Cadre national de qualifications (CNQ). Le phénomène est récent considérant qu’en 2005, pas plus de 15 pays s’étaient doté d’un tel cadre ou étaient en train de le faire. Comment expliquer pareil engouement ? Les CNQ apportent une réponse aux pressions culturelles, sociales et économiques de notre temps sur les systèmes éducatifs.

Ce sont des instruments utilisés par les pays pour rafraîchir, voire réformer leurs systèmes d’éducation et de formation conçus au siècle dernier. Des systèmes qui partout connaissent les mêmes problèmes : manque de transparence des certifications, rigidité des systèmes et des parcours de formation, sans compter la difficile adéquation entre la formation et l’emploi.

Si nous abordons ce thème, c’est que nous croyons que le Québec aurait avantage à se donner un cadre national de qualifications, d’autant que près de nous, l’Ontario vient de le faire, que le Canada et quelques autres provinces y songent et qu’aux États-Unis, il y a des pressions pour que le gouvernement américain en adopte un.

Dans ce numéro, il est aussi question des résultats du PEICA 2013, la plus grande enquête de l’OCDE sur les compétences de base des adultes, et de chercheurs québécois qui ont utilisé les technologies de l’information pour améliorer la présentation de leurs résultats de recherche.

Articles

Principes à suivre pour concevoir les cadres nationaux de qualifications

Principes à suivre pour concevoir les cadres nationaux de qualifications

En 2014, 142 pays sont en phase de planification, de développement ou d’implantation d’un Cadre national de qualifications (CNQ)1). Le phénomène est récent considérant qu’en 2005, pas plus de 15 pays s’étaient doté d’un tel cadre ou étaient en train de le faire. En...

Le cadre national de qualifications de l’Australie

Le cadre national de qualifications de l’Australie

L’Australie est un des premiers pays à avoir établi un cadre national de qualifications. L’Australian Qualification Framework (AQF), en vigueur depuis 1995, est aussi un cadre universel puisqu’il régule les certifications professionnelles, techniques et...

Le cadre national de qualifications de l’Écosse

Le cadre national de qualifications de l’Écosse

Lancé en Écosse en 2001, le Scottish Credit and Qualification Framework (SCQF) résulte de la rencontre de trois cadres indépendants développés suite à une série de réformes unificatrices en éducation supérieure, technique et professionnelle. Le cadre se compose de...

Le cadre national de qualifications de la France

Le cadre national de qualifications de la France

En 2008, le Parlement européen adopte le Cadre européen des certifications (CEC) pour deux objectifs essentiellement : promouvoir la mobilité de la main-d’œuvre sur le territoire européen et encourager l’éducation et la formation tout au long de la vie. C’est dans ce...

Présenter les résultats d’une recherche académique autrement

Présenter les résultats d’une recherche académique autrement

Prendre connaissance des résultats d’une recherche académique, c’est souvent fastidieux. La structure des rapports, le langage utilisé et le support papier limitent l’accès aux non-initiés. Une équipe de chercheurs a décidé d’innover en présentant des résultats de...

Août 2019 | Vol.9 | N°3

Août 2019 | Vol.9 | N°3

 

Mot de la rédaction

Depuis 2010, l’OCE a le mandat de réaliser une veille internationale et nationale sur la formation continue et le développement des compétences de la main-d’œuvre afin de contribuer à la réflexion et à la prise de décision des acteurs du marché du travail. Au fil des années, nous avons repéré et sélectionné des sujets d’intérêt au regard des enjeux et des préoccupations des acteurs d’ici et nous avons analysé et interprété l’information sous divers angles dont le contexte, les modes opératoires, les effets et les impacts.

Entre 2010 et 2019, nous avons rédigé quelque 173 articles sur un certain nombre de thématiques. Ces articles présentent des innovations et des bonnes pratiques provenant des autres pays ou d’ici, des approches et des méthodes conçues par des organismes internationaux ou des chercheurs universitaires, des états de situation, des diagnostics et des études d’impact réalisés par des chercheurs, des notions et des concepts et enfin, des réflexions de chercheurs et de praticiens et à l’occasion, des membres de notre équipe.

Dans ce numéro spécial, nous proposons une rétrospective de ces articles publiés par l’OCE sur les grandes thématiques suivantes :

  • Les programmes d’apprentissage
  • La formation en alternance et les stages au Québec
  • La formation professionnelle et technique en transformation
  • L’apprentissage et la formation en milieu de travail
  • Que sont les cadres de qualification ?
  • Les compétences de bases aux compétences du futur

À la lumière de ces travaux, il fort est intéressant de constater les changements qui se sont opérés au cours des dernières années tant au niveau du contexte, des politiques que des pratiques de développement des compétences de la main-d’oeuvre au Québec et ailleurs. Ceux-ci amènent un éclairage pertinent sur ce qui se passe aujourd’hui.

Bonne lecture !

Sylvie Ann Hart

Articles

Novembre 2018 | Vol. 9 | N°2

Novembre 2018 | Vol.9 | N°2

 

Mot de la rédaction

Dans ce numéro, nous présentons deux plateformes web qui font se réunir l’offre et la demande de stages pour l’une, et de formation continue, pour l’autre. Nous avons repéré ces innovations pour leur potentiel de contribution au développement de la formation de la main-d’œuvre québécoise.

Dans ce numéro, il est aussi question des exercices d’évaluation et d’anticipation des compétences. Tous les pays industrialisés réalisent de tels exercices depuis les années 60 du siècle dernier. Au fil du temps, ils ont évolué, ce que montre une étude de l’OCDE. Quoiqu’il en soit, aujourd’hui, ils ne donnent plus une lecture satisfaisante de l’offre et la demande de compétences. Ils doivent être actualisées par la démarche prospective et les données massives (big data).

Autre sujet, les enjeux de formation de main-d’œuvre dans le secteur manufacturier. Dans certaines industries – c’est le cas de l’imprimerie – le bassin de diplômés est à sec alors qu’elles s’apprêtent à négocier le virage 4.0. Une situation aux solutions compliquées par l’ampleur des changements qu’elle commande. Aux prises avec le même phénomène, les anglo-saxons disposent, pour mobiliser les acteurs, d’un néologisme qu’on peut leur envier : les new collar workers. Intraduisible en français, la notion est utilisée pour signifier que l’on doit faire des changements fondamentaux dans les curriculums de formation. Elle est aussi une source d’inspiration pour promouvoir autrement les emplois manufacturiers.

Enfin, nous terminons sur cinq stratégies de nature à assurer son employabilité dans un monde où l’automation, la numérisation et la robotisation s’étend à tous les secteurs d’activités. Optimistes, elles reposent sur la complémentarité de l’homme et de la machine.

Bonne lecture !

Sylvie Ann Hart

Articles

Juin 2018 | Vol. 9 | N°1

Juin 2018 | Vol.9 | N°1

 

Mot de la rédaction

ll est beaucoup question des stages sur la place publique, ces temps-ci. Le gouvernement et les partenaires du marché du travail en font le dispositif idoine de l’adéquation formation-emploi, alors que les organisations étudiantes souhaitent qu’ils soient rémunérés. Pour ceux et celles qui s’intéressent à la question, l’Organisation internationale du travail offre un panorama des pratiques de plusieurs pays, dont le Canada, plaidant pour un renforcement de la réglementation des stages.

Angle mort du débat, il est peu question des coûts que représentent les stages pour les entreprises. Or s’il paraît raisonnable de rémunérer des étudiants qui font un stage de fin d’études de trois mois, la rémunération d’étudiants qui passent trois à quatres semaines dans une entreprise alors qu’ils sont en formation le paraît moins. Entre ces deux situations où placer le curseur ? L’expérience de la formation duale suisse montre qu’il faut, là comme en toute chose, chercher l’équilibre.

Au chapitre des bonnes pratiques, nous présentons un projet de stages destiné à un public éloigné du marché du travail. Ce projet a beaucoup de mérites, mais ce qui nous plaît davantage c’est qu’il donne à des personnes qui n’avaient pas de projet professionnel, la possibilité d’acquérir une qualification et de progresser dans un métier.

Depuis plusieurs années, les technologies numériques font partie de nos vies. Nous échangeons, partageons, collaborons et apprenons au moyen d’outils toujours plus puissants et performants. Présentes dans la formation en alternance, ces technologies permettent d’enrichir la formule — de lui donner en quelque sorte sa forme idéale — en transformant les situations de travail en matériel pédagogique à destination des salles de classe.

Enfin, nous terminons sur les politiques publiques. Au Canada, comme ailleurs dans le monde, il y a une prise de conscience des États à l’effet que la conception et la mise en oeuvre des politiques publiques – linéaires et unilatérales – sont inopérantes en regard de la complexité du monde d’aujourd’hui. Il faut faire autrement. L’Institut Brookfield pour l’innovation et l’entrepreneuriat (BII + E) de l’Université Ryerson à Toronto vient de publier un document sur le sujet.

Bonne lecture !

Sylvie Ann Hart

Articles

Mars 2018 | Vol. 8 | N°3

Mars 2018 | Vol.8 | N°3

 

Mot de la rédaction

Ce mois-ci, nous présentons une pratique d’ici provenant de TECHNOCompétences : l’approche prospective pour suivre les transformations des emplois et des compétences en temps réel. Expérimentée aussi en France, cette approche permet de complémenter les dispositifs nationaux d’information sur la main-d’oeuvre comme le recommandent l’OCDE et l’OIT. Toujours au Québec, Françoise Crevier, animatrice des ateliers e-learning de l’Observatoire, discute avec nous des défis liés au développement d’une formation en ligne ou à distance pour des non-experts du domaine.

Dans ce bulletin, il est aussi question du cadre de référence des compétences numériques de la Commission européenne. Utile pour évaluer les compétences et développer des programmes de formation, Digcomp est aussi mobilisé pour concevoir des outils d’autoévaluation des compétences. Un autre outil provenant de la Commission européenne propose vingt balises à l’intention des États et des parties prenantes pour améliorer les pratiques d’apprentissage et de stages. Finalement, nous présentons une étude du Cedefop sur l’enseignement et la formation professionnels en Europe. Cette dernière propose un cadre conceptuel à partir duquel il est possible de classer les systèmes nationaux d’éducation et d’identifier des grandes tendances auxquels ils sont confrontés.

Bonne lecture !

Sylvie Ann Hart et Félix B. Simoneau

Articles

Décembre 2017 | Vol. 8 | N°2

Décembre 2017 | Vol.8 | N°2

 

Mot de la rédaction

Ce mois-ci, l’Observatoire présente une nouvelle pratique d’ingénierie de formation. Avec les acteurs de l’industrie, en s’appuyant sur les technologies collaboratives, les collèges Vieux-Montréal et Limoilou anticipent les besoins de formation, développent de nouveaux programmes et les actualisent en temps réel. Il est aussi question du défi démographique et économique du Québec et des solutions qui sont actuellement mises de l’avant. Alors que l’on préconise l’apprentissage en milieu de travail et l’allongement de la vie active, des chercheurs montrent que ces orientations ne sont pas nécessairement compatibles à long terme.

Autre sujet de réflexion, l’école secondaire qui ne permet pas de qualifier tous les jeunes. C’est un problème archi-connu pour lequel nous sommes désarmés. Nous présentons un modèle mis de l’avant aux États-Unis, les “Multiples Pathways”, qui invite à penser autrement l’organisation de cet ordre d’enseignement. Enfin, deux recherches ont retenu notre attention. Une première de l’IRSST sur les Parcours de formation axée sur l’emploi (PFAE). Cette recherche apporte un regard différent sur ce programme qui fait l’objet de nombreuses critiques depuis sa mise en application. Elle donne à voir des pratiques enseignantes peu connues et soulève un enjeu préoccupant, la santé et sécurité des stagiaires. Une seconde recherche, celle-ci du Groupe de recherche TRASPOL, sur l’adéquation formation-emploi dans les entreprises. Il y est question des implications concrètes de cet enjeu dans les PME manufacturières.

Bonne lecture!

Sylvie Ann Hart et Félix B. Simoneau

Articles

Juin 2017 | Vol. 8 | N°1

Juin 2019 | Vol.9 | N°3

 

Mot de la rédaction

Il y a, au Québec, une forme de cécité collective sur la mission de la formation professionnelle. Alors qu’il y a longtemps qu’elle n’est plus une voie de scolarisation pour les jeunes – depuis la réforme Ryan en fait – les gouvernements s’évertuent à la promouvoir auprès de cette clientèle. Sans cesser de le faire (parce qu’il y a derrière des enjeux politico-institutionnels de taille), Robert Goyer suggère de la promouvoir aussi pour ce qu’elle est : un filet de sécurité pour les adultes qui reviennent aux études. Autre objet de réflexion, la notion d’adéquation formation-emploi. Polysémique à souhait, il est difficile de s’entendre sur le diagnostic et les actions à entreprendre. Félix B. Simoneau propose des balises qui rendent compréhensibles les points de vue et les mésententes sur ce sujet. Les compétences du futur…, les référentiels pullulent sur la thématique, tous plus intéressants les uns que les autres. Celui présenté par Matthieu Josselin et Yves Chochard est un des plus saisissants. Pour être clair, il donne un peu le vertige. Les plus agés d’entre nous aurons le sentiment d’être largués, alors que les plus jeunes possèdent déjà ces compétences. Preuve que nous sommes entrés de plein pied dans ce 21e siècle. Enfin, Brahim Boudarbat et Claude Montmarquette viennent de publier un rapport sur la surqualification des diplômés québécois. Bonne nouvelle, le Québec se compare avantageusement aux autres provinces sur le phénomène. Néanmoins, les chiffres sont préoccupants et cela mérite qu’on s’y intéresse.

Je vous souhaite une bonne lecture et un bel été !

Sylvie Ann Hart

Co-directrice de l’OCE

Articles

Mars 2017 | Vol. 7 | N°3

Mars 2017| Vol.7 | N°3

 

Mot de la rédaction

L’Observatoire inaugure l’année 2017 avec une nouvelle rubrique sur les bonnes pratiques d’ici. Nous savons tous et toutes qu’il y a de belles innovations dans nos réseaux. Or celles-ci sont si peu documentées qu’on a l’impression que le Québec stagne. Pourtant, ces innovations sont de bonnes sources d’inspiration, tout autant que les pratiques internationales. Un bel exemple, ce sont les commissions industrielles créées par le CAMAQ dont il est question dans ce numéro. Ce dispositif a le potentiel de complémenter une ingénierie de révision de programme nationale dont tout le monde déplore la lenteur. Nous avons aussi mis sur pied un fil de nouvelles. Il y a des perles sur la toile et Marguerite Wotto les cueillent pour vous au quotidien. Du nouveau aussi sur un sujet dont nous avons peu traité jusqu’à maintenant malgré le fait qu’il s’agisse d’un thème central de notre mandat : les politiques éducatives. Félix Bélanger Simoneau, dont c’est la spécialité, se joint à notre équipe pour couvrir le sujet de façon systématique. Enfin, Yves Chochard nous propose une nouvelle méthode d’évaluation de la formation qu’il a mise sur pied avec son équipe et nous fait découvrir un modèle pédagogique qui intègre des activités numériques à la formation en alternance.

Articles

Novembre 2016 | Vol. 7 | N°2

Novembre 2016 | Vol.7 | N°2

 

Mot de la rédaction

Dans ce numéro, il est question d’alternance travail-études (ATE). La trame de fond : le suivi de la mesure. Le gouvernement la monitore au juste nécessaire à des fins de financement. Aussi, n’en est-il pas question dans les indicateurs de l’éducation qu’il publie chaque année. Pourtant les données administratives de la mesure révèlent des phénomènes qu’il vaudrait la peine d’investiguer. C’est l’objet du premier article. La connaissance que nous avons de l’ATE vient des chercheurs. Nous avons dit cela dans le numéro précédent. Dans celui-ci nous présentons les résultats d’une étude récente qui fait état des caractéristiques des étudiants de l’ATE et des effets de la mesure sur leurs parcours. Nous voyons bien là l’intérêt de la recherche en matière de politiques publiques. Ce qui nous amène au troisième article qui propose l’élaboration d’un tableau de bord pour l’analyse et le suivi de la formation en alternance au Québec. Le Canada est le pays de l’OCDE qui, proportionnellement à son PIB, dépense le plus en enseignement post-secondaire tout en étant celui qui a le moins d’information sur son système. Le ministre François Blais, lors de son bref passage à l’Éducation, a souligné le peu de données fiables qu’il avait à sa disposition pour prendre des décisions éclairées. Chez nos voisins américains, c’est le contraire. Les autres articles de ce numéro donnent un aperçu de cette richesse : un portrait détaillé des étudiants des collèges, une analyse des effets de la scolarité sur les revenus et de l’investissement des employeurs américains dans la formation formelle.

Bonne lecture !

Articles

Juin 2016 | Vol. 7 | N°1

Juin 2016 | Vol. 7 | N°1

 

Mot de la rédaction

Le gouvernement actuel souhaite augmenter la durée des stages en milieu de travail. C’est un projet pertinent qui inscrit le Québec dans la mouvance internationale des réformes des systèmes de formation professionnelle et technique. Cependant, les risques sont élevés de provoquer des résistances de la part des enseignants et des entreprises. Ces résistances, il est déjà possible de les anticiper grâce aux recherches menées depuis vingt ans sur l’alternance travail-études. Toujours concernant ce projet, il y a un oublié de taille, le programme d’apprentissage en milieu de travail. Pourtant, la conjoncture est propice pour réunir les dispositifs de l’Éducation et de l’Emploi. Une nécessité pour les métiers spécialisés de l’industrie manufacturière.

Sortir les personnes éloignées du marché du travail de l’aide sociale, c’est tout un défi. Le Réseau des services spécialisés de main-d’œuvre (RSSMO) l’a relevé avec le projet FIT. Les clés du succès de ce projet : du temps, un alliage fin de pratiques de formation et d’accompagnement et un pilotage attentif. Autre sujet, les méthodes collaboratives. Ces méthodes cherchent à remplacer les anciennes pratiques hiérarchiques et technocratiques de collaboration, de consultation et de prise de décision. Nous en donnons un aperçu. Enfin quelques brèves sur les compétences privilégiées par les employeurs et les exercices d’évaluation et d’anticipation des compétences sur le marché du travail, une question de l’heure pour les grands organismes internationaux.

Bonne lecture et bon été de la part de toute l’équipe!

Articles

Mars 2016 | Vol. 6 | N°4

Mars 2016 | Vol.6 | N°4

 

Mot de la rédaction

Cette année, l’OCE a consacré deux colloques internationaux sur la formation en alternance. Le premier, au printemps 2015, portait sur les modèles. Le second, organisé en collaboration avec la Commission des partenaires du marché du travail et Manufacturiers exportateurs, portait sur les innovations et bonnes pratiques de partenariats éducatifs entre l’école et l’entreprise.

Le choix de cette thématique n’était pas étranger au projet du gouvernement actuel présenté une première fois dans le Plan économique (mars 2015) et une seconde fois, dans le projet de loi 70 (novembre 2015). Cette volonté politique de rapprocher l’école et l’entreprise s’inscrit dans un grand mouvement international de réforme des systèmes de formation professionnelle et technique. Le problème, c’est l’objectif. Pour que la FPT offre des stages en milieu de travail représentant 50%, voire même plus, de la durée des programmes, il faudrait prévoir des moyens substantiels qui vont au-delà de ceux proposés dans le projet de loi 70. Or, Sam Hamad, alors ministre de l’Emploi, a été très clair lors de son allocution : il n’est pas question de « changer les structures ». Dans ce cas, il est prévisible que les expérimentations que l’on s’apprête à financer ne vont pas donner les résultats escomptés. Et il faudra attendre au moins deux ans pour s’en rendre compte. Pourquoi ne pas renforcer les réalisations québécoises qui expérimentent déjà un partenariat plus soutenu entre l’école et l’entreprise ? Des modèles, nous l’avons vu lors du colloque de novembre, qui proposent des stages ou des apprentissages en entreprise représentant 25% à 45% de la durée des programmes. La sagesse politique serait d’avoir bien documentés ces modèles avant de lancer un objectif supérieur. Une telle opération aurait entre autres permis d’évaluer la faisabilité du projet et d’anticiper les résistances. Voilà condensé, le propos des trois premiers articles.

Le colloque de novembre s’est déroulé sous une forme participative. Au total, deux cents quelques personnes ont échangé sur la formation en alternance et le partenariat école-entreprise. Le quatrième article présente le point de vue des acteurs concernés par le projet du gouvernement. Enfin, un dernier article porte sur l’expérience des pays européens fortement engagés dans la réforme de leur système de formation professionnelle et technique.

Bonne lecture!

Articles

Décembre 2015 | Vol. 6 | N°3

Décembre 2019 | Vol.6 | N°3

 

Mot de la rédaction

Dossier   Ce mois-ci le dossier porte sur la réforme de l’apprentissage en Angleterre. Le gouvernement britannique fait le pari que, la meilleure façon d’intéresser les employeurs à l’apprentissage, c’est de leur en donner le leadership. Aussi leur confie-t-il, entre autres responsabilités, la conception des standards d’apprentissage et l’élaboration des référentiels d’évaluation, en ayant pris soin de définir un cadre national qui chapeaute ces opérations. La réforme de l’apprentissage en Angleterre s’est aussi faite dans l’esprit de l’Open policy making, une approche de gouvernance collective qui s’inspire du design thinking et qui place l’utilisateur (en l’occurrence dans ce cas-ci l’entreprise) au centre du processus de développement des politiques publiques.

Focus   Les programmes d’apprentissage ou de stages partagent aujourd’hui bon nombre de caractéristiques qui brouillent les frontières entre les deux. La Commission européenne propose, dans un guide destiné aux concepteurs de politiques et aux praticiens, dix critères pour les distinguer.

Point de vue   Les français, tous comme les québécois, sont ambivalents à l’égard du système allemand. Idéalisé dans un premier temps, il est rejeté dans un second, aussitôt évoqué l’argument des différences culturelles. Lorsqu’il est question du système dual, il faut aller au-delà de la comparaison superficielle et faire une analyse plus fine des éléments qui fonctionnent bien et qui sont « exportables ». Entre autres, la gouvernance du système. C’est une proposition que fait Bertrand Martinot, économiste, auteur d’un plan d’action pour la France tiré de la réussite allemande.

Outil   Voici un guide destiné aux entreprises qui souhaitent se doter d’un programme d’apprentissage à l’interne. Il est produit par des grandes entreprises américaines en collaboration avec le Manufacturing Institute. C’est un projet que l’on pourrait faire au Québec.

Focus   Enfin, il est question des finalités de l’apprentissage. Insertion professionnelle ou solution au déficit de compétences ? Même si les deux sont liées à long terme, à court terme, les programmes et les mesures diffèrent selon celle que l’on privilégie.

Bonne lecture et joyeuses fêtes à tous nos abonnés !

Articles

Septembre 2015 | Vol. 6 | N°2

Septembre 2015 | Vol.6 | N°2

 

Mot de la rédaction

Ce mois-ci, Geoffroi Garon-Épaule présente ce que sont les badges numériques (entre autres, de formidables outils de reconnaissance des compétences) et dresse un tour d’horizon exhaustif des usages. Il est tout à fait étonnant de constater à quel point ce dispositif, pourtant jeune, est déjà bien implanté dans toutes les sphères de la société et dans le monde entier. Deux autres sujets capteront votre attention. Ces temps-ci, il est beaucoup question d’adéquation formation-emploi, mais disposons-nous de données pour mesurer les liens entre la formation et l’emploi ? Les français viennent de développer un outils d’investigation à cet effet. L’année dernière, nous avons entamé le sujet des cadres nationaux de qualifications. Il existe aussi des versions sectorielles et le Conseil canadien des ressources humaines en tourisme vient d’en produire une pour le métier de cuisinier. L’expérience devrait intéresser les acteurs sectoriels parce que les cadres de qualifications sont de bons outils pour évaluer l’adéquation formation-emploi. Enfin, nous terminons par une initiative dont nous sommes particulièrement fiers : la mise sur pied d’EVA, un micro-programme sur la formation en ligne offert par le Cégep André-Laurendeau.

Bonne lecture !

Articles

Mai 2015 | Vol. 6 | N°1

Mars 2015 | Vol.6 | N°1

 

Mot de la rédaction

Ce mois-ci, les articles du bulletin portent sur l’Ontario. Nous verrons qu’il y a beaucoup de parenté entre nos systèmes de formation et nos préoccupations, après tout c’est la province voisine! Mais il y a aussi beaucoup de différences et celles-ci nous intéressent particulièrement parce qu’elles amènent à voir différemment les problèmes auxquels nous sommes confrontés, tout en constituant une source de réflexion et d’inspiration sur les solutions. Ce sont là les vertus de la comparaison.

Bonne lecture !

Articles

Février 2015 | Vol. 5 | N°4

Février 2015 | Vol.5 | N°4

 

Mot de la rédaction

L’écart entre l’école et l’industrie manufacturière se creuse dû à l’évolution technologique et la mondialisation des marchés. Rigide et coûteux, le « tout à l’école » du siècle dernier est devenu difficile à maintenir. Face à cette situation, nombreux sont celles et ceux qui estiment que l’on doit aller vers la formation alternée, voire duale. Mais qu’est-ce que la formation duale ? Est-ce que nous avons au Québec des expérimentations qui s’y apparentent déjà ? Notamment, du côté de l’alternance travail études ? Et puis, sommes-nous prêts à considérer l’entreprise comme un partenaire éducatif à part entière ? Voilà des questions qui balisent le dossier de ce numéro consacré à la formation duale et alternée. Nos événements du printemps 2015 portent aussi sur ce thème. Vous recevrez le programme très bientôt, mais vous pouvez déjà le consulter sur notre site internet à la rubrique « agenda » et vous inscrire dès maintenant.

La Loi sur les compétences a fait l’objet de remises en question ces derniers temps. Cette loi comportent aussi des avantages qui font moins les manchettes. Nous avons sondé la littérature internationale, pour équilibrer le débat. Dans ce numéro, il est aussi question de l’agrément des formateurs de la CPMT et d’Emploi-Québec, un dispositif dont on peut dire qu’il est victime de son succès. Là aussi nous avons sondé la littérature internationale sur des dispositifs comparables pour constater que le nôtre mériterait d’être resserrer quelque peu tout en évitant, bien sûr, de trop l’alourdir et ça, c’est tout un défi.

Le président du Conseil international de l’éducation des adultes était de passage au Québec l’automne dernier. Grande pointure de l’éducation des adultes, Alan Tuckett a joué un rôle central pour l’avancement de l’éducation et de la formation des adultes dans le monde. Il est venu rappeler l’importance de la formation tout au long de la vie, en déplorant que son financement soit encore trop marginal. Faute d’avoir filmé la conférence, nous consacrons un article à ses propos.

Enfin, il y a du nouveau à l’Observatoire. Désormais, le bulletin paraîtra mi-mai, début septembre, mi-novembre et mi-février. Les numéros de décembre et de juin, qui tombaient juste avant les vacances, étaient moins lus que les autres. D’où ce changement.

Articles

Septembre 2014 | Vol. 5 | N°3

Septembre 2014 | Vol.5 | N°3

 

Mot de la rédaction

Le dossier de ce numéro porte sur les cadres nationaux de qualifications. En 2014, 142 pays sont en phase de planification, de développement ou d’implantation d’un Cadre national de qualifications (CNQ). Le phénomène est récent considérant qu’en 2005, pas plus de 15 pays s’étaient doté d’un tel cadre ou étaient en train de le faire. Comment expliquer pareil engouement ? Les CNQ apportent une réponse aux pressions culturelles, sociales et économiques de notre temps sur les systèmes éducatifs.

Ce sont des instruments utilisés par les pays pour rafraîchir, voire réformer leurs systèmes d’éducation et de formation conçus au siècle dernier. Des systèmes qui partout connaissent les mêmes problèmes : manque de transparence des certifications, rigidité des systèmes et des parcours de formation, sans compter la difficile adéquation entre la formation et l’emploi.

Si nous abordons ce thème, c’est que nous croyons que le Québec aurait avantage à se donner un cadre national de qualifications, d’autant que près de nous, l’Ontario vient de le faire, que le Canada et quelques autres provinces y songent et qu’aux États-Unis, il y a des pressions pour que le gouvernement américain en adopte un.

Dans ce numéro, il est aussi question des résultats du PEICA 2013, la plus grande enquête de l’OCDE sur les compétences de base des adultes, et de chercheurs québécois qui ont utilisé les technologies de l’information pour améliorer la présentation de leurs résultats de recherche.

Articles

Juin 2014 | Vol. 5 | N°2

Juin 2014 | Vol.5 | N°2

 

Mot de la rédaction

L’industrie manufacturière, longtemps en déclin dans les pays développés, reprend de la vigueur tout en se transformant profondément. Pour être compétitive, elle doit maintenant fabriquer des produits à valeur ajoutée, ce qui nécessite une main-d’œuvre qualifiée. Or, il y a un décalage important, dans cette industrie, entre l’offre et la demande de compétences. L’enjeu est soulevé dans plusieurs pays, notamment anglos-saxons, mais au Québec, il n’y a pas ou peu de réflexion sur le sujet. Le temps presse pourtant et c’est dès maintenant qu’il faut entreprendre des actions pour assurer la compétitivité de nos entreprises manufacturières. C’est ce qui a motivé le dossier de ce numéro, conçu  autour d’un article central, qui résume la problématique. Un deuxième article porte sur les compétences recherchées et un troisième, sur les pistes de solution. Enfin le cas exemplaire de l’AMTEC, aux États-Unis, est brièvement présenté.

Dans ce numéro, il est aussi question de l’apprentissage en ligne, plus répandu qu’on ne le croit et d’une approche nouvelle d’évaluation des impacts de la formation : le retour sur les attentes.

En primeur, visionnez les vidéos des conférences de notre événement du printemps. Pour ceux et celles qui se heurtent aux limites des notions formelinformel appliquées à la formation en entreprise, nous recommandons la première conférence de Stephen Billett.

Articles

Mars 2014 | Vol. 5 | N°1

Mars 2014 | Vol.5 | N°1

 

Mot de la rédaction

Dans ce numéro, deux articles sont consacrés à Stephen Billett, éminent spécialiste de l’apprentissage en milieu de travail que nous recevons les 29 et 30 avril prochain, pour trois conférences publiques, auxquelles nous vous convions tous et toutes. Nous profitons de l’occasion qu’offre le Bulletin pour vous le présenter puisqu’il est peu connu dans le monde francophone. Que lui doit-on? Une approche holistique et constructive qui rompt définitivement avec le paradigme de la formation formelle et informelle qui appartient au siècle passé et qui limite notre compréhension de la formation et de l’apprentissage en entreprise. C’est l’objet de la rubrique  FOCUS . Stephen Billett travaille actuellement sur un programme de recherche sur l’adéquation entre la formation continue et l’emploi, une commande du gouvernement australien qui souhaite se doter d’une stratégie nationale en la matière. Les résultats d’une première recherche l’amène à recommander l’instauration d’une certification professionnelle reconnue par l’industrie aux côtés des certifications existantes. Un projet qui s’apparente aux normes professionnelles de la CPMT et d’Emploi-Québec discuté dans la rubrique  ZOOM . Dans les articles   OUTILS , il est question des logiciels auteurs servant à concevoir des formations e-learning et des tablettes électroniques pour le transfert intergénérationnel des compétences. Enfin, dans RECHERCHE  sont abordés deux sujets : l’importance des réseaux pour les PME et l’impact de l’apprentissage en milieu de travail.

Bonne lecture!

Articles

Décembre 2013 | Vol. 4 | N°4

Décembre 2013 | Vol. 4 | N°4

 

Mot de la rédaction

La forme du bulletin de l’OCE évolue. Comme vous avez pu le remarquer dans le dernier numéro : nous veillons actuellement à faire évoluer notre bulletin afin de rendre sa consultation plus agréable. Les articles sont désormais plus courts et s’inscrivent dans des rubriques. La rubrique DOSSIER aborde des sujets plus en profondeur. Dans ce numéro, il est question des compétences du 21e siècle, celles qui doivent être enseignées dans les écoles et celles qui sont en demande sur le marché du travail actuel. Dans RECHERCHE , on expose les résultats d’études menées ici ou ailleurs. Nous l’inaugurons avec la présentation des résultats d’une étude sur la formation des compagnons qui accompagne la norme professionnelle de cette fonction. ZOOM présente des actions d’ailleurs qui portent à réfléchir sur nos pratiques. C’est le cas, par exemple, de la stratégie et du plan d’action de l’Écosse sur l’utilisation des compétences, le nouveau défi des skills policy. Plus utilitaire, la rubrique OUTILS suggère des outils ou des méthodes développées ailleurs que nous pouvons utiliser directement ou adapter à nos besoins. Notre responsable de la veille e-learning partage avec vous la liste de ses sites préférés.

POINT DE VUE présente des réflexions d’experts sur les thèmes d’intérêt de l’OCE. Un chercheur anglais nous met en garde contre la tentation de réduire la formation dans les PME aux seuls apprentissages informels sous prétexte que ce sont eux qui leur conviennent le mieux.

Articles

Septembre 2013 | Vol. 4 | N°3

Septembre 2013 | Vol. 4 | N°3

 

Mot de la rédaction

Des articles plus courts empruntent un style plus journalistique propice à la lecture sur le web et des rubriques chapeautent les articles. La rubrique ZOOM présente des actions d’ailleurs qui nous incitent à réfléchir sur nos propres pratiques. Plus utilitaire, la rubrique OUTILS présente, comme son nom l’indique, des outils ou des méthodes développées ailleurs que nous pouvons utiliser directement ou adapter à nos besoins. fait le point sur des notions, des concepts, des typologies qu’il convient de mieux définir. présente des réflexions d’experts sur les thèmes d’intérêt de l’OCE.

Comme dans les numéros précédents, ce qui vous parvient par courriel donne un aperçu du contenu de chacun des articles du bulletin. Il suffit de cliquer sur le lien pour obtenir la version intégrale.

Articles

Juin 2013 | Vol. 4 | N°2

Juin 2013 | Vol. 4 | N°2

 

Mot de la rédaction

Au tournant du siècle, des recherches ont révélé que la majeure partie des apprentissages requis pour l’exécution d’un travail — 70% à 90% selon les chercheurs — se tient à l’extérieur d’un cadre formel. Depuis, chercheurs et praticiens cherchent à comprendre le phénomène et à favoriser son développement dans les organisations. Six articles traitent de formation et d’apprentissage en entreprise, un thème majeur de l’OCE.

Un autre thème dominant de l’OCE, la formation en ligne, est l’objet du premier article qui présente la National VET E-learning Strategy de l’Australie.

Bonne lecture!

Articles

Mars 2013 | Vol. 4 | N°1

Mars 2013 | Vol. 4 | N°1

 

Mot de la rédaction

La reconnaissance des acquis et des compétences

Aujourd’hui indissociable de la formation tout au long de la vie, la reconnaissance des acquis des apprentissages non formels ou informels (RAANFI), selon l’expression internationale, est en plein essor dans les pays de l’OCDE. Dans ce numéro, il est beaucoup question de la VAE française qui fêtait, en 2012, son dixième anniversaire.

Que nous apprend la France ? Beaucoup de choses, mais nous attirons l’attention sur deux éléments. Le premier, les résultats des statistiques nationales et des enquêtes sur la VAE montrent que la RAANFI favorise le développement professionnel et personnel des personnes, ce dont on pouvait se douter, même des moins qualifiées, ce qui est plus surprenant considérant l’exigence des procédures françaises. Le second, c’est la matière à réflexion que donne l’expérience française. Entre autres, l’importance des investissements. L’État investit substantiellement dans le « système VAE ». Même en amont de la démarche, il y a des services non liés aux prestataires de formation, conçus pour favoriser la neutralité de l’information et de l’orientation. Quant aux partenaires sociaux, ils ne sont pas en reste puisque les employés se font financer leur démarche via le Plan de formation de l’entreprise, le Congé (CIF) ou le Droit (DIF) individuel de formation, des mesures que permettent les ponctions obligatoires du « 1% français ». En effet, à la différence de notre 1%, il y a dans le 1% français un pourcentage réservé à des ponctions obligatoires pour le PFE, le CIF et le DIF. Pour plus d’information là-dessus, relire l’article que nous avons consacré à ce sujet dans le bulletin du mois de novembre 2011 intitulé « Modalités du 1% français, singularité du 1% québécois ».

Ce qui nous renvoie à cette question, la faiblesse de nos moyens ne favorise-t-elle pas le développement des institutions plus que des personnes? Une question qui mérite d’être posée. Sur le plan méthodologique, les français préfèrent une approche globale, pour laquelle ils ont des fondements scientifiques. Nous avons nous une approche « compétence par compétence » ou « bloc de compétences par bloc de compétences » pour laquelle nous avons peu de fondements scientifiques. Est-elle aussi opérationnelle qu’on le pense et rend-elle justice à l’expérience ? Il y a là tout un champ de recherche à explorer… ou à réactiver… pour les chercheurs et praticiens québécois.

Les États-Unis s’intéressent aussi à la RAANFI. Et là, nous sommes en terrain plus connu. Une étude produite par le Council for Adult & Experiential Learning (CAEL) démontre que les étudiants qui ont bénéficié de services de reconnaissance des acquis et des compétences obtiennent un taux de diplomation plus élevé, ont une meilleure persévérance scolaire et terminent leurs études plus rapidement. Les chercheurs évoquent même la possibilité d’un PLA-effect.

La formation en entreprise

Depuis une vingtaine d’années, nous reconnaissons que l’apprentissage informel dans les organisations est quantitativement plus important que l’apprentissage formel. Toutefois, il y a un problème de taille puisque ce type d’apprentissage ne se laisse pas appréhender facilement, indissociable qu’il est des activités de la vie quotidienne liées au travail, à la famille ou aux loisirs. Dans ce numéro, nous présentons les résultats d’une étude canadienne récente qui propose un cadre pour mieux comprendre l’apprentissage informel de même que les conditions qui le favorisent.

Le e-­learning

Le comité sectoriel de main-d’œuvre du commerce de l’alimentation (CSMO-CA) a développé un programme de formation en ligne grâce au soutien du Fonds national de développement et de reconnaissance des compétences de la main-d’œuvre (FNDRCMO). L’expérience qu’ils ont vécue fut difficile, voire éprouvante, mais au final, les formations sont un succès. Si l’Observatoire a choisi de présenter cette expérience, c’est parce qu’elle illustre bien les défis que représente le développement de la formation en ligne.

Articles

Décembre 2012 | Vol. 3 | N°4

Décembre 2012 | Vol. 3 | N°4

 

Mot de la rédaction

Dans ce dernier numéro de l’année, nous présentons une étude sur les programmes d’apprentissage des 27 pays membres de l’Union Européenne. Une étude d’envergure, qui nous introduit au mode de fonctionnement des systèmes et qui traite de leur efficacité. L’étude est aussi digne d’intérêt pour sa typologie fine des programmes, qu’elle regroupe en deux grands modèles, les « work-based » et les « school-based ». Ensuite, il est question d’une étude américaine qui associe déficits de compétences en numératie et main-d’oeuvre scolarisée. Des résultats étonnants, qui suscitent bien des questionnements. Enfin, nous terminons sur le thème du e-learning, en présentant deux guides dont nous pensons qu’ils peuvent être utiles à ceux et celles qui ont à gérer des projets de conception d’une formation en ligne.

Bonne lecture et Joyeuses Fêtes à tous et à toutes!

Articles

Septembre 2012 | Vol. 3 | N°3

Septembre 2012 | Vol. 3 | N°3

 

Mot de la rédaction

Ce numéro porte principalement sur le e-learning en entreprise. Si le phénomène est en croissance constante dans les entreprises européennes, ce qu’on entend aujourd’hui par ce terme est à mille lieues de ce qu’il signifiait hier. Pierre Tousignant dresse un portrait juste et concis de l’évolution du e-learning dont les formes actuelles bouleversent complètement la transmission et l’acquisition des savoirs. Par ailleurs, la montée du « e-learning 2.0 » est attestée par une étude européenne dont je vous présente quelques résultats. Le e-learning est donc là pour demeurer, si bien que la Commission européenne et plusieurs pays du continent continuent d’en appuyer le développement, ce dont Sylvie Tousignant nous entretient. Elle nous présente aussi un outil de bechnmarking fort intelligent conçu pour la Commission européenne à l’intention des décideurs et des parties prenantes qui développent des politiques et des mesures de soutien au e-learning en entreprise.

Dans ce numéro, deux autres sujets. Yves Chochard présente les résultats d’une étude économétrique qui montre les effets bénéfiques de la formation continue sur le bien-être des individus. Et je vous présente une pratique exemplaire d’implantation du Programme d’apprentissage en milieu de travail.

Bonne lecture!

Articles

Juin 2012 | Vol. 3 | N°2

Juin 2012 | Vol. 3 | N°2

 

Mot de la rédaction

Dans la quasi-totalité des régions du monde comme chez nous, le secteur manufacturier est en déclin. Outre les pertes d’emploi qui font les manchettes, ce phénomène soulève plusieurs questions.

Le présent bulletin se penche sur trois de ces enjeux : la place stratégique de ce secteur dans les économies nationales, le rôle-clé des innovations et l’apport déterminant, à cet égard, du développement des compétences de la population active, y compris l’apport de la formation professionnelle et technique et des programmes d’apprentissage.

Bonne lecture!

Articles

Mars 2012 | Vol. 3 | N°1

Mars 2012 | Vol. 3 | N°1

 

Mot de la rédaction

Le Bulletin de l’Observatoire compétences-emplois entame une troisième année de diffusion. Depuis 2010, vous êtes nombreux à nous lire et nous en sommes heureux. Cette année, il y a du nouveau. Dans le prochain numéro, une rubrique sera consacrée aux publications de nos lecteurs. Chercheurs, praticiens, vous êtes tous et toutes invités à nous faire parvenir vos documents et publications.

Dans ce numéro, il est question de la dernière enquête britannique sur les entreprises, du système d’apprentissage australien, d’un dispositif québécois de GPMO qui s’apparente aux pratiques de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences en France, des comptes individuels de formation et des mesures de soutien qui conviennent le mieux aux PME. La trame de fond de ces articles : faire connaître des dispositifs d’ailleurs et d’ici qui se distinguent par leur excellence ou leur aspect novateur.

Enfin, le 24 et 25 mai prochain, l’Observatoire tient un colloque d’envergure sur le développement des compétences en entreprise. Vous recevrez le programme sous peu, mais en attendant, nous vous présentons le sujet et les objectifs de l’événement.

Bonne lecture!

Articles

Observatoire compétences-emplois (OCE)
1205, rue Saint-Denis
Pavillon Paul Gérin-Lajoie, local N-5920
Montréal (Québec), Canada
H2X 3R9
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Courriel : oce@uqam.ca